Silvio Berlusconi monte encore le ton
Alors que les élections en Italie se dérouleront lundi et mardi prochain, tous les coups deviennent permis pour essayer de récupérer les voix des 25% de citoyens qui se déclaraient indécis à la fermeture des sondages.
Légèrement en retard sur son adversaire, Silvio Berlusconi prend au contraire de l’avance dans les discours provocateurs : puisque les experts estiment que les indécis font partie de l’Italie mal « cultivée », autant se lâcher sur les gros mots et les coups-bas…
Après avoir traiter les électeurs de gauche de couillons, les communistes de bouilleurs d’enfants (ça me rappelle « Les Visiteurs », le voilà qui est revenu hier criait au complot !
Il a en effet affirmé que les médias lui réservaient moins de place (pour se vendre) qu’à son adversaire Romano Prodi ; et n’a pas hésité à ajouter qu’il y avait des complots contre lui qui se formait au sein même de son parti…
Apparemment en colère, il a quitté son pupitre d’une manière brusque. Les images s’arrêtant là, je ne sais même pas s’il est revenu finir son (pseudo) discours.
Quoiqu’il en soit, je trouve la situation comique. Des élections transformées en concours de grossièreté pour récupérer (mendier ?) quelques voix, c’est pire que ce qu’on voit en ce moment en France.
Si ce genre d’extravagance plait à certains, M. Prodi a quand même préféré restait en dehors de ce jeu, et a qualifié M. Berlusconi de vulgaire.
Je n’ai pas assez étudié la situation de l’Italie pour pouvoir donner (ou en tout cas défendre) une opinion, mais ce ne serait certainement pas pour quelqu’un qui crie, insulte, et fait du scandale que j’irais voter.