Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le grand salon de discussion
7 avril 2006

Silvio Berlusconi monte encore le ton

Alors que les élections en Italie se dérouleront lundi et mardi prochain, tous les coups deviennent permis pour essayer de récupérer les voix des 25% de citoyens qui se déclaraient indécis à la fermeture des sondages.

Légèrement en retard sur son adversaire, Silvio Berlusconi prend au contraire de l’avance dans les discours provocateurs : puisque les experts estiment que les indécis font partie de l’Italie mal « cultivée », autant se lâcher sur les gros mots et les coups-bas…

Après avoir traiter les électeurs de gauche de couillons, les communistes de bouilleurs d’enfants (ça me rappelle « Les Visiteurs », le voilà qui est revenu hier criait au complot !

Il a en effet affirmé que les médias lui réservaient moins de place (pour se vendre) qu’à son adversaire Romano Prodi ; et n’a pas hésité à ajouter qu’il y avait des complots contre lui qui se formait au sein même de son parti…

Apparemment en colère, il a quitté son pupitre d’une manière brusque. Les images s’arrêtant là, je ne sais même pas s’il est revenu finir son (pseudo) discours.

Quoiqu’il en soit, je trouve la situation comique. Des élections transformées en concours de grossièreté pour récupérer (mendier ?) quelques voix, c’est pire que ce qu’on voit en ce moment en France.

Si ce genre d’extravagance plait à certains, M. Prodi a quand même préféré restait en dehors de ce jeu, et a qualifié M. Berlusconi de vulgaire.

Je n’ai pas assez étudié la situation de l’Italie pour pouvoir donner (ou en tout cas défendre) une opinion, mais ce ne serait certainement pas pour quelqu’un qui crie, insulte, et fait du scandale que j’irais voter.

Publicité
Commentaires
N
C'est pas les insultants qu'il aura leurs voix...
B
Disons que Nicolas Sarkozy essaie de faire du populisme pour plaire à tout le monde (mais le problème, c’est qu’au contraire, il est en train de se mettre tout le monde à dos), alors que Silvio Berlusconi ne cherche nullement à plaire aux électeurs de gauche : il part du principe qu’il n’aura jamais leur voix, quoiqu’il fasse ou dise (quelque part, il n’a pas tort…).
N
Quand je vois et surtout quand j'entends Berlusconi, je me dis que j'ai un peu honte de traiter Sarkozy de populiste... il a encore de la marge avant de rattraper le Cavaliere :-(((
B
Ça me fait plaisir que t'es lâché le comptoir deux secondes pour venir discuter un peu ici. Ne vous méprenez pas, je ne suis pas en train de la traiter de poivrot ! – elle est juste serveuse (en CNE en plus) au bar des sports de Nico…<br /> Pour en revenir à M. Berlusconi, c’est clair que l’issue des élections n’est pas encore sûre, vu qu’il restait encore un quart de la population qui ne s’était pas encore décidé….<br /> On verra bien.
M
berlusconi donne une image de vieux beau sénile en se comportant de la sorte mais on a vu des résultats tellement consternants au sortir des urnes qu'il serait présomptueux de prédire une victoire de la gauche en Italie... mauvais signe la communauté italienne en france c'est peu mobilisée pour cette élection... Mais les résultats vont être déterminant aussi pour 2007... coup de boutoir de plus contre la droite ou ou ou ...
Publicité
Archives
Publicité