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Le grand salon de discussion
17 mai 2006

Nicolas Sarkozy affiche sa colère

La colère et l’impulsivité à peine dissimulées derrière ses dents serrées, le ministre de l’Intérieur a été interrogé hier soir sur France 2. M. Sarkozy s’est notamment exprimé sur l’affaire Clearstream, qu’il a tenté de démystifier en expliquant de la manière la plus simple possible comment il en a été la victime.
C’est à peine s’il a cherché à cacher sa haine envers Dominique de Villepin, à tel point que l’on en arrive à se demander si ses intentions n’étaient pas justement de montrer les dents, à une période où le Premier ministre est au plus bas :

A la question «  Vous avez confiance ? », il répondra « En la justice ? Oui. » ;
À « Et en Dominique de Villepin ? » : « Attendez (laissez-moi m’expliquer) » ;
À « Mais vous avez dis que votre raison vous dicter de rester alors que votre cœur vous disait de partir… » : « Parce que parfois, mon cœur dépasse ma raison. » ;
À « Vous restez donc au gouvernement, jusqu’à… ? » : « Attendons la réponse de la Justice, après on verra. ».
(Je m’excuse au passage si les propos ne sont pas retranscris à la syllabe près, mais je n’ai pas pu enregistrer l’interview afin de reprendre les répliques exactes…)

Interrogé dans un second temps sur les conditions de relaxation d’un auteur de crimes sexuels, Nicolas Sarkozy nous a exposé ses intentions de les rendre un peu plus sévères. Sur ce point, ce n’est pas moi qui irais le contredire, j’estime même qu’une simple visite toutes les semaines (dans le cas où le condamné serait relâché), c’est déjà trop de liberté pour un assassin…
Bref, je ne m’attarderais pas plus sur ce point, d’autant plus que ce qui a le plus retenu mon attention est ce qu’a dit ensuite le ministre de l’Intérieur quand le journaliste l’a questionné sur son projet de loi sur l’immigration :

Navré, M. Sarkozy, mais vous êtes ma cible du jour, parce que lorsqu’on annonce quelque chose qui n’est pas contenu dans le projet de loi qu’on présente à l’assemblée, cela revient à prendre les Français pour des abrutis que de leur dire « Il faut arrêter la langue de bois ».

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Commentaires
B
Je suis d’accord avec toi, il a eu beaucoup de mal à être crédible… De plus, ce genre d’attitude dans la politique est vraiment intolérable et - comme tu dis, il fait pitié : non pas parce qu’il passe pour une victime, mais parce qu’il en essaie…
E
cela s'appelle venir pleurer au 20 heures. Il m'a fait pitié le petit nicolas.....on a failli le croire!
N
Je n'étais pas chez moi hier soir...<br /> je vais essayer de voir la vidéo sur le site de F2... pour pouvoir intervenir dans la discussion
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